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Exposition « de Poussin à Cézanne , chefs d’œuvre du dessin français »
En ce mois de septembre, quelques Arcépiens ont eu la curiosité de découvrir l’exposition « de Poussin à Cézanne, chefs-d’œuvre du dessin français dans la collection Prat » présentée par la fondation Benberg en l’hôtel d’Assézat.Cette exposition regroupe 110 chefs-d’œuvre, des quelques 200 dessins (portraits, esquisses, paysages, nus....) exécutés à l’encre, au fusain, au crayon, à l’aquarelle, collectionnés par Louis Antoine et Véronique Prat.
Qu’ils soient signés d’artistes connus, Delacroix, Poussin, Seurat, ou plus étonnamment de grands noms plus connus en littérature Victor Hugo, ou Baudelaire, chacun de ces dessins est un émerveillement.
L’origine du mot dessin vient de l’italien disegno signifiant représentation graphique. Le terme italien signifiait à la fois la pratique, le projet ou intention. Ce double sens a été conservé avec le mot français dessein. Ce n’est qu’au XVIIIème siècle que le sens du mot évolue : dessin (sans e après ss) ne signifiant plus que la mise en forme.
Le crayon est l’outil de dessin le plus simple, tout en offrant une gamme de possibilités très étendue, selon le type de mine, son affûtage, le grain du papier et les techniques possibles, du contour simple aux nuances de dégradés obtenues par des hachures, frottages, estompages. Il peut être facilement effacé à la gomme. Sont aussi utilisés le crayon, la pierre noire, la sanguine, et surtout le fusain.
Dans les pas de notre charmante guide, nous avons pu admirer ces différentes techniques comme les innombrables têtes de femmes, de jeunes filles ou d’enfants dessinés à la sanguine par Greuze ou les scènes mythologiques de Boucher exécutées aux trois crayons. Technique utilisée aussi par Antoine Coypell pour les nombreux dessins qui préparent le plafond qu’il peint dans la chapelle de Versailles, achevé en 1709.
Quelques-uns ont attiré notre attention dont « Vue du Colisée à Rome lors d’une cérémonie religieuse » de Louis Jean Despréz par l’abondance des tableaux dans le tableau ou, « Portrait de Francois Eugène David et de son épouse Anne Thérèse » d’un réalisme puissant. On dirait une photographie en noir et blanc. En outre, ce qui le rend unique, c’est que le modèle, F.E. David a inscrit au dos de ce tableau « Dernier dessin de mon pauvre père ».
Comme toujours, nous terminons notre visite en déambulant dans les salons de l’Hôtel d’Assézat afin de voir et revoir les innombrables chefs-d’œuvre (tableaux, meubles, vaisselle, pièces d’orfèvrerie....) de la Fondation Benberg.
Un dernier coup d’œil à ce magnifique palais, une dernière photo et nous voilà repartis pour Roquettes les yeux emplis de tant de merveilles....
Colette